dimanche 13 janvier 2013

L'art, l'Art ou lard?

Il y a l'art qui me fait vibrer et l'art qui me laisse perplexe, dubitatif, sceptique.





L'art qui me fait vibrer c'est l'art d'écrire, la littérature souvent (Gide, Conrad...), l'art musical aussi, celui qui te fais frissonner (Hendrix, Doors, Oasis...et tellement d'autres choses), l'art pictural parfois...

Puis, il y a l'art contemporain...


même si je ne veux pas mettre tout dans le même sac mais, c'est cet art qui autorise des auteurs, artistes à faire trimbaler des types à poils sur une scène de théâtre. Comme si l'artiste, à court d'inspiration, d'inovation aurait décidé que l'art ultime, l'apothéose de la création serait quelque chose d'incompréhensible. On obtient un art qu'il faut expliquer, comme une mauvaise blague.

D'ailleurs, le terme "art" du temps où Frank Michael n'était même pas né signifiait le savoir faire, la technique de travail. En utilisant un raccourci contestable, il y a le travail qui me fait vibrer et le travail qui me laisse perplexe, je dirais même, le non travail.

Le travail qui me fait vibrer c'est celui que j'exerce là, au cœur même des archives mais aussi des moyens techniques modernes pour en rendre l'accessibilité pratique et une pérennité fiable. Ce travail me permet de progresser dans mon domaine.

Puis, il y a le travail qu'un jour on te propose, qu'on t'explique, qui te revient presque pour certaines raisons puis que le lendemain, on te le retire sans excuses ou trop peu. C'est un fait, tu n'y peux déjà plus rien, c'est devant ton nez, comme une mauvaise note.


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