Peut-être mais c'est difficile.
Vendredi dernier, après un déjeuner chargé en parts de
pizza, lui-même précédé d'une réunion des services déprimante, j'étais épuisé
(ou déprimé). Il faut dire que ma situation mérite réflexion. En fin de
contrat, sans véritables touches ailleurs, avec toutefois de vagues
possibilités de prolongation mais pas pour tout de suite, en couple avec une
personne qui se prépare à devenir instit' dans la région...disons que les
possibilités d'évolutions sont maigres.
J'ai envie de quoi ? Tiens, ça me rappelle mon tout premier
billet "QQOQCCP", comme quoi la vie n'est qu'un éternel
recommencement. Enfin, oublions là le génie de la lampe dont je parlais à
l'époque puisque je crois que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Ce qui change de ce premier billet c'est...MA SOIIF
D'ARGENT!!!... Non, enfin un peu mais disons avec diplomatie que j'envisage une
perspective d'évolution au fil de mes choix professionnels. Il me faut à la
fois chercher le défi archivistique (nouvelles missions, nouveaux aspects du
travail, nouvelles archives, nouveaux outils...) et gagner un peu mieux ma vie
pour profiter de celle-ci à fond!
Je pourrais et je vais le faire, m'inscrire à un concours et
même si le résultat est flou, aléatoire et incertain, pourquoi pas ?
Non, je ne pense déjà pas le réussir mais cela reste un
défi. Non, si je le réussi, je ne suis pas sûr qu'il me garantisse un boulot et
non, les avancements en tant que fonctionnaire du moins de cette catégorie ne
sont pas extraordinaire puisqu'il me faudra une carrière pour enfin obtenir un
salaire du privé.
Alors quoi ? Démarcher le privé ? Oui, c'est une solution.
Problème, les boites privés susceptibles d'embaucher se trouvent rarement dans
ma région et souvent ailleurs et notamment sur Paris. Problème oui car lorsque
l'on est en couple et que l'un des deux risque fort d'être posté dans la région
pendant un moment, il y a sacrifice, ou du moins, concession. M.... !
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