La presse écrite actuelle subie la crise, les difficultés
financières de certains périodiques poussent ces derniers, soit à la
restructuration totale : Le Monde, Le Figaro, Libération, soit à la
cessation d’activité pure et simple : France-Soir…Cependant, si l’on croyait que les
archives quant à elles, étaient tranquilles, on se fourrait le doigt dans l’œil.
Les Archives de la presse, au 51 rue des archives dans le 5ème
arrondissement de Paris, ne sont plus. Après 20 ans d’existence c’est la
fermeture, à mon goût prématurée, de la boutique incontournable pour tous les
amoureux des vieux papiers, que ce soit journaux, revues, livres, affiches,
etc.
Il y a certes les bouquinistes des bords de Seine, qui comme
les peintres de Montmartre, ne font pas tous l’unanimité, mais tout cela n’équivaudra
jamais à la boutique que j’aimais tant. Si je l’aimais tant, c’est aussi parce
que celle qui la tenait n’est autre que ma tante alors ok, je ne suis et ne serai
pas objectif du tout, carrément sentimental même.
Fini les détours nostalgiques par sa boutique et les pauses
causettes devant son bureau, entourés par quelques Manufrance, Vogue et autres Elle.
Fini, les contemplations interminables des affiches d’antan,
cinéma, pub, voyage, société, fini les rêveries.
Fini aussi, le dernier client flâneur, qui ne pense pas lui au
72 à choper au plus vite pour espérer diner avant 21h.
Fini cette odeur si particulière et enivrante, du vieux
papier, celle qui te donne l’impression d’avoir un trésor entre les mains rien
qu’en le respirant.
Non, maintenant il reste un stand au Bon marché, car
finalement, les vieux vogues, c’est bobo, oui, même la presse ancienne s’embourgeoise,
mais c’est comme ça. Pour les autres, il reste le site internet : Journaux-collection
Je sais que je ne suis pas le seul toutefois à signaler la
fin d’une époque, Le Figaro, Le Parisien mais aussi LCI et surement d’autres
nous parlent avec plus ou moins de passion et de nostalgie, cette tombée de
rideau.
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