mercredi 14 mars 2012

Archi-moderne


Je ne suis pourtant pas allergique à la poussière et pourtant, j’ai le privilège (ç’en est un ?), de travailler sur des archives « numérisées ».  En effet, l’une de mes missions à la MSH (Maison des Sciences de l’Homme de Dijon) est de traiter un fonds de l’ancien musée des Arts et Traditions Populaires de Paris (futur Mucem à Marseille) qui a été photographié là-bas pour être traité ici (photographié oui, disons que c’est la numérisation d’avant).

Pour les puristes (l’en reste-t-il ?), c’est vrai que ça manque de sensations. Le touché, l’odeur du papier, les boites, la poussière ! Je dis CLICHÉ ! Enfin un peu, car au fond de moi-même j’aimerais bien que tout ça ne se perde pas (peut-être un peu puriste alors). 

Seulement, à terme, il se peut que nous archivistes, ne traitions plus que des archives numériques.

Mais quand ?


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