La semaine dernière, j’ai participé à la première partie d’une
formation sur un logiciel XML : <oXygen/>. Cette première session permettait aux participants de se
remettre un peu dans le bain via une « approche théorique de la
description archivistique et bibliographique encodée ». La journée se
passe, riche en informations et pour la prochaine séance, nous sommes invités à
envoyer à la formatrice nos travaux en cours afin de les utiliser lors des « applications
pratiques » sur Oxygen. 15 jours nous séparent de la seconde séance, le
temps pour moi de revoir mon inventaire et de le travailler sur Excel.
En tant que bon archiviste, j’essaie de me souvenir d’une
manip’ de transfert d’un inventaire Excel vers Word vu lors d’un stage. Je
bidouille, j’envoie un mail à ma tutrice de l’époque, je bidouille encore, c’est
moche, ça doit pas être ça. Le lendemain, pas de réponse, je rebidouille, ça m’énerve
alors je vais chercher dans mes fichiers de stage, je retrouve mes modèles, je
rebidouille, c’est mieux mais c’est encore pas ça, je vais en pause. Finalement
c’est pas si mal et je me dis que le café était un peu fort, je rédige tout mon
inventaire, selon les normes ISAD(G), c’est long. Je regarde mes mails, je vais
au toilette, je regarde de nouveau mes mails, ma tutrice m’a répondu avec en
fin de mail « Je pense que tu as trouvé la solution seul depuis, mais c’était
avec plaisir ! ».
Deux jours avant la seconde séance de formation, j’ai transféré
une, deux, trois….quatre fois mon inventaire sur Word pour voir si ça collait,
ça collait, j’étais content. Mon téléphone sonne, je le prends : « allooo ?.. »,
j’avais pas décroché, « hrum, allo ? », c’était la formatrice,
on parle de mes documents, de mon travail et de la façon dont je devrais le
traiter lors des applications et enfin, elle termine en me disant : « de toute façon Word, faut oublier ».
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