lundi 28 janvier 2013

Carriériste ou pas ?


 Peut-être mais c'est difficile.

Vendredi dernier, après un déjeuner chargé en parts de pizza, lui-même précédé d'une réunion des services déprimante, j'étais épuisé (ou déprimé). Il faut dire que ma situation mérite réflexion. En fin de contrat, sans véritables touches ailleurs, avec toutefois de vagues possibilités de prolongation mais pas pour tout de suite, en couple avec une personne qui se prépare à devenir instit' dans la région...disons que les possibilités d'évolutions sont maigres.

J'ai envie de quoi ? Tiens, ça me rappelle mon tout premier billet "QQOQCCP", comme quoi la vie n'est qu'un éternel recommencement. Enfin, oublions là le génie de la lampe dont je parlais à l'époque puisque je crois que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Ce qui change de ce premier billet c'est...MA SOIIF D'ARGENT!!!... Non, enfin un peu mais disons avec diplomatie que j'envisage une perspective d'évolution au fil de mes choix professionnels. Il me faut à la fois chercher le défi archivistique (nouvelles missions, nouveaux aspects du travail, nouvelles archives, nouveaux outils...) et gagner un peu mieux ma vie pour profiter de celle-ci à fond!

Je pourrais et je vais le faire, m'inscrire à un concours et même si le résultat est flou, aléatoire et incertain, pourquoi pas ?
Non, je ne pense déjà pas le réussir mais cela reste un défi. Non, si je le réussi, je ne suis pas sûr qu'il me garantisse un boulot et non, les avancements en tant que fonctionnaire du moins de cette catégorie ne sont pas extraordinaire puisqu'il me faudra une carrière pour enfin obtenir un salaire du privé.

Alors quoi ? Démarcher le privé ? Oui, c'est une solution. Problème, les boites privés susceptibles d'embaucher se trouvent rarement dans ma région et souvent ailleurs et notamment sur Paris. Problème oui car lorsque l'on est en couple et que l'un des deux risque fort d'être posté dans la région pendant un moment, il y a sacrifice, ou du moins, concession. M.... !

dimanche 13 janvier 2013

L'art, l'Art ou lard?

Il y a l'art qui me fait vibrer et l'art qui me laisse perplexe, dubitatif, sceptique.





L'art qui me fait vibrer c'est l'art d'écrire, la littérature souvent (Gide, Conrad...), l'art musical aussi, celui qui te fais frissonner (Hendrix, Doors, Oasis...et tellement d'autres choses), l'art pictural parfois...

Puis, il y a l'art contemporain...


même si je ne veux pas mettre tout dans le même sac mais, c'est cet art qui autorise des auteurs, artistes à faire trimbaler des types à poils sur une scène de théâtre. Comme si l'artiste, à court d'inspiration, d'inovation aurait décidé que l'art ultime, l'apothéose de la création serait quelque chose d'incompréhensible. On obtient un art qu'il faut expliquer, comme une mauvaise blague.

D'ailleurs, le terme "art" du temps où Frank Michael n'était même pas né signifiait le savoir faire, la technique de travail. En utilisant un raccourci contestable, il y a le travail qui me fait vibrer et le travail qui me laisse perplexe, je dirais même, le non travail.

Le travail qui me fait vibrer c'est celui que j'exerce là, au cœur même des archives mais aussi des moyens techniques modernes pour en rendre l'accessibilité pratique et une pérennité fiable. Ce travail me permet de progresser dans mon domaine.

Puis, il y a le travail qu'un jour on te propose, qu'on t'explique, qui te revient presque pour certaines raisons puis que le lendemain, on te le retire sans excuses ou trop peu. C'est un fait, tu n'y peux déjà plus rien, c'est devant ton nez, comme une mauvaise note.