mardi 30 avril 2013

C’est l’histoire d’un mec…

L’histoire d’un mec qui s’appelait Pandor, enfin ce n’est pas un mec c’est un portail numérique mais pour introduire mon article ça le faisait mieux bon…

Ça me démange, je me creuse la tête car je suis sûr qu’il y a des jeux de mots avec Pandor, quand je dis jeux de mots, je sous-entends jeux de mots drôles…Pan d’or, Pende Or, Pan dort, Panda en or…en fait, non, y’a rien de drôle.

Sinon concrètement, notre équipe, c’est-à-dire, le Service de documentation et d’archives scientifiques ou SDAS (archivistes et documentalistes), Service numérisation et base de données ou SNBD ou la num’ (techniciens numérisation), le développeur informatique et d’autres (pôle communication pour le logo, etc.) participons à la mise en place, au développement et à l’enrichissement de Pandor.


On bosse dur, tous même, on a d’ailleurs suivit une formation Pleade (outil de publication, de consultation et de recherche de documents et d'archives numériques) pour améliorer nos connaissances en matière de publication d’instrument de recherche sur le web via un portail spécifique. L’objectif c’est de proposer un outil efficace et usuel aux chercheurs, lecteurs, étudiants…intéressés de près ou de loin par les différentes archives que nous mettons ou mettrons en ligne.

A l’heure actuelle, on est pas mal, à coup d’harmonisation, de réunions, de vérifications, de corrections, on va bientôt réussir à proposer quelque chose de bien. Un mec bien quoi.

lundi 8 avril 2013

Dans les archives secrètes de la police



Noël dernier, après avoir consommé mon apéritif, j’ouvre mes cadeaux. Parmi eux, ce livre…Dans les archives secrètes de la police. Bon, je ne sais pas si c’était le Porto qui me rendait rabat-joie, mais intérieurement, en lisant le titre, j’ai pensé qu’un bouquin ayant pour thème mon boulot n’allait franchement pas m’emballer. Alors voilà, je lis la 4ème de couverture et je le range.

Quelques mois plus tard, l’inactivité aidante, j’explore ma bibliothèque et je retombe sur ce livre. Je me lance, j’avale préfaces,  introductions et avant-propos historique (j’en apprends un peu plus sur l’histoire et l'évolution de la police)  et j’entame la lecture. En fait, l’ouvrage se compose de plusieurs nouvelles, relativement courtes toutefois, s’appuyant sur des documents d’archives et rédigées par différents auteurs connus ou non (j’ai une licence de Lettres Modernes mais je suis très peu la littérature contemporaine donc pour moi ce serait plus « ou non »). L'ouvrage est divisé en trois parties : l’argent, le pouvoir et l’amour. Ces nouvelles relatent des faits réels et mettent en avant quatre siècles d’Histoire, de crimes et de faits divers.

Le vol de « la malle des Indes » en novembre 1911 avec plus d’un million de franc-or dérobés, la Marquise de Brinvilliers l’empoisonneuse ou encore Landru, le tueur en série qui braisait les restes de ses victimes à la poêle mais aussi les premières techniques allant vers la police scientifique. J'en passe car je n’en suis qu’au début.

Finalement, je trouve ce bouquin aussi voir plus passionnant que les séries policières en tout genre qui inondent nos téléviseurs. Alors certes, je vais me coucher tôt, mais c’est pour mieux me plonger de ces sombres histoires de crimes passées. 

Collectif, sous la direction de Bruno Fuligni. Ed. Gallimard (Folio), 550 p.

mardi 2 avril 2013

(certains de) Mes billets se suivent et se ressemblent.

Frustration. J'ai déjà dit ça? Je ne sais plus, en tout cas, je suis sur d'en avoir parlé dans un échange de mails avec une ancienne collègue de promo. 

La frustration, c'est totalement contre-productif, comme de se retrouver 1 mois et demi au chômage et de tomber sur une offre d'emploi 1 mois après sa diffusion, qui proposait une mission archivistique de 2 mois.
Par dépit, j'ai contacté la société en question qui m'a proposé tout de même de leur envoyer mes coordonnées et mes références, ce que j'ai fait. 
C'est du gâchis, comme de réviser pour un concours "élitiste" qui m'ouvrirait, peut-être, les portes de la fonction publique, avec un salaire...de la fonction publique et ses perspectives d'évolution à minima. 

Alors ok, vu comme ça, je donne l'impression d'être plutôt pessimiste. Un pessimiste qui en plus a refusé de postuler pour des missions de 12 mois que l'on m'a proposé. Attention, c'est un choix conditionné par ma vie de couple, même si je reconnais qu'il est parfois plus facile de dire "non" que de dire "oui".
Bon, je n'ai toutefois pas dit non à tout puisque dans un souci de flexibilité (toujours guidé par la gestion vie privée/vie professionnelle), j'ai choisi une proposition de 6 mois avec une éventuelle prolongation.

Je sais, enfin non je ne sais pas, je ressens...non plus. Je crois (voila), qu'il serait temps de prendre une grosse décision. Le genre de décision qui remettrait tout, ou presque, en cause. Evidemment, je veux préserver mon couple mais pour m'épanouir, il me semble que j'aurais besoin de ne plus être un acteur passif mais un acteur actif. 
Non, je ne veux pas changer radicalement les choses ou encore révolutionner l'archivistique, mais je rêve peut-être d'un nouveau défi, de projets ambitieux, peut-être à l'étranger (pourquoi pas?).

Alors j'en parle comme ça, comme dans un film lorsque le héros s'emballe en exposant ses projets. Cependant, le contraste est saisissant quand je me vois en début de soirée, en pyjama, assis sur le canapé à regarder la TV le regard aussi vide que mon esprit, passif.

Pourtant...