mardi 22 novembre 2011

Le premier poste !

Comme le disait un rappeur il y a quelques années, « ça fait bizarre » mais finalement, c’est normal.

C’est normal de travailler car c’est bien la raison de mon article. J’en ai donc temporairement terminé avec les entretiens et autres galères collatérales depuis que j’ai trouvé un poste en cdd au ministère de la Défense. On pourrait presque croire que ça en jette et effectivement je ne suis pas peu fier de ma place même si dans le fond, ce n’est surement pas grand-chose. Cela-dit, j’ai la chance toutefois de travailler dans un cadre prestigieux du patrimoine français et je trouve qu’avoir un badge pour accéder aux locaux des archives de l’armée donne l’impression de faire partie d’un milieu privilégier du genre « Top secret ».



Au-delà de ça, il y a des concessions à faire comme quitter sa région le temps de la mission, quitter un certain confort pour affronter autre chose en échange donc d’un poste. Après , il n y a pas photo, il est évident que je préfère exercer mon « vrai » métier ailleurs pour me mettre le pied à l’étrier plutôt que d’exercer un taf complètement différent et non qualifié pour rester chez sois et perdre toute éthique morale et professionnelle.

Sans concessions, il n y a pas de progrès. Woah !

jeudi 15 septembre 2011

Entre "tiens" et "tenez"

Chapitre 3

J'ai hésité un moment avant de me lancer dans la rédaction du 3e et dernier article de la série "Entre -tiens- et -tenez-". La seule raison de cette hésitation c'est la ... ma superstition, je me disais que j'aurais bien écrit cet article une fois les réponses tombées, positives ou négatives du reste...Mais non. Que voulais-je dire d'ailleurs?

Ah oui, ça me revient, mon second entretien! C'est ça! Il s'est bien déroulé, ça va bientôt faire une semaine donc j'ai peut-être, surement d'ailleurs, oublié quelques détails mais dans l'ensemble, je me suis senti bien : ambiance détendu, projet intéressant (je rappelle que je passais un entretien dans une institution privée reconnue d'utilité publique), beaucoup de travail à abattre et tant mieux, c'est comme ça qu'on engrange de l'expérience. En bref, le job me plait mais voila....je doute...je patiente.....je végète...je flippe quoi.

Comme je l'évoquais plus haut, cela fait bientôt une semaine que j'ai passé cet entretien, certes je m'attends à avoir une réponse au dernier moment mais chaque signe de désintérêt de la part de l'employeur (ça y'est, la paranoïa prend le dessus) me plonge dans le scepticisme (aucune nouvelle, pas de réponse à un mail de question sur le poste...). Du coup je me refait l'entretien à l'envers : "Arf j'aurais pu dire ça...montrer que...huumm s'ils tombent sur une personne hyper expérimentée j'suis mal...".

Après, c'est pas la fin du monde, des entretiens on en passe des tas et y'a pas toujours de véritable logique. En attendant, je consulte d'autres annonces, lorsqu'elles sont dans mes cordes je postule, et je bosse un peu à côté car d'une part, je m'emmerde (??) et d'autre part, il faut manger.

Bon, je promets que le prochain article parlera d'un poste d'archiviste, acquis ou non.

jeudi 8 septembre 2011

Entre "tiens" et "tenez"

Chapitre 2

Donc mon premier entretien en banlieue parisienne a commencé en province, de la où je partais pour arriver sur Paris à presque 13h pour un entretien à 14h20. Première difficulté, mes bagages : ordinateur portable, porte-documents et petite valtouse pour quelques jours. Tout ça sans roulettes avec ma belle et nouvelle veste, m….. mais j’ai chaud ! Dès qu’il fallait marcher j’avais chaud, de chez moi à la gare, de la gare à mon rendez-vous avec un parent pour lui laisser mon « fret », de mon rendez-vous à mon entretien, m….. mais j’ai chaud p….ain ! Mais c’est ou ? Arf, mon plan est à l’envers, ah c’est là…pfff gauche ? Droite ? Gauche ! Ouf c’est là !

Bien sûr j’oublie de noter dans mon agenda le numéro du bureau auquel j’étais convié, la secrétaire silencieuse me propose de m’assoir dans un fauteuil en attendant mon tour (on est plusieurs donc…oui en même temps). Un fauteuil ? Mais c’est quoi ce truc dans lequel j’m’enfonce ? Y’a pas de clim ici ? Bon tant pis pour la veste je l’enlève ! Bon tant pis pour le fauteuil je me lève ! Entre temps, j’avais réussi à demander à un ami d’aller sur ma boite mail pour me donner le numéro du fameux bureau et en tournant un peu la tête, ah tiens je suis en face, j’attends.

La porte s’ouvre, je pense tellement à rien que je ne sais même plus si la personne qui me précédait était un homme ou une femme, peu importe, le jeune directeur du service se présente et me sert la main. Ça y’est, j’suis mal à l’aise (et j’ai toujours chaud).

Je m’installe après avoir serré la main aux trois personnes et m’être présenté trois fois (pour rien). Très bien huilé, le mécanisme de l’entretien typique s’enclenche et ces trois personnes se présentent l’une après l’autre alors que je n’ai pas le temps de sortir de quoi noter, tant pis, j’acquiesce avec un sourire à chaque intervention : un tel est…tiens je ne sais plus, un autre est directeur du service et une telle est responsable des ressources humaines.

A moi…je sens quelques gouttes couler sous mes cheveux et c’est à cet instant que je décide de me lancer, je raconte mon parcours tout en me disant que c’est débile de paraphraser son cv et d’ailleurs je le dit «…oui donc comme je le présente dans mon cv… » quel con. Ensuite, je dois expliquer pourquoi moi, pourquoi je suis fait pour ce poste, bref, je me vends et pas trop mal même si j’ai la forte impression de ne pas trouver mes mots et de répéter toujours les mêmes. Tout ça en tentant de capter l’attention de mon jury par des regards furtifs et en tentant subtilement de me gratter là ou la sueur coule.

Ils notent des choses, acquiescent de la tête, dans le fond je ne sais pas si c’est bon signe ou pas et j’ai terminé. C’est la que chacun pose sa question, je galère... : « Vous pensez trouver quoi comme archives ici ? », « Quels sont les autres établissements qui proposent le même type de documents ? », « qu’est-ce qui vous intéresse particulièrement dans ce poste ? »…

A mon tour, je sors un papier sur lequel j’avais griffonné des questions dans le train, date de prise du poste, les horaires, l’encadrement, le concours…questions basiques mais je note ce que l’on me dit (oui j’ai finalement réussi à sortir mon petit calepin) et enfin le salaire : « oui j’avais une dernière question, j’ai du mal à savoir à quoi correspond réellement un salaire de catégorie B ? » demandais-je entre la gêne et un sourire.

Et c’est la RH qui, entre la gêne et la gêne s’est chargée de me répondre :
« On a du vous le dire lorsque l’on vous a contacté par téléphone »
« Non, je ne m’en souviens pas »
« Alors, c’est environ aux alentours de …1100 euros »
Souriant d’une couleur fortement jaunâtre
« Ah d’accord, merci !...bien… »

Fin de l’entretien, « on vous tient au courant la semaine prochaine ».

Je sers la main aux deux personnes restantes l’autre étant partie au toilette et je glisse alors d'un air complice un "bien alors j'attend votre appel" (re quel con). Je sors, je n’ai plus chaud, je souris même en me demandant si l’on ne vient pas de se foutre de moi.

Entre "tiens" et "tenez"

Chapitre 1er

Diplôme en poche (enfin presque, c’est une question de jours), me voilà sur la route du travail et donc des entretiens. Durant mes stages, j’avais réussi à en décrocher deux, l’un dans un service d’archives dans le public en banlieue parisienne et l’autre dans une organisation sportive privée (d’utilité publique) dans Paris.

J’écris dès maintenant alors que je n’ai passé que le premier entretien, le prochain se déroulera demain.

Il faut l’avouer, les offres d’emplois pour archivistes ne sont pas nombreuses et quand il y en a, il faut faire le tri entre celles qui demandent…

Non, je vais faire plus significatif en citant les postes proposés dans la section « emploi » de l’AAF (Association des Archivistes Français) : médiateur culturel, assistant qualifié de conservation du patrimoine, responsable d’archives/record manager, responsable du pôle constitution du fonds, archiviste contractuel, archiviste itinérant, responsable d’application documentaire, responsable de la cellule du fonds public ouvert, archiviste responsable du « traitement des fonds - archives historiques et généalogiques », adjoint du responsable des publics chargé de l’orientation des publics, conservateur du patrimoine spécialisé archives, chef de projet « archivage électronique », etc.

Autant dire que pour un jeune diplômé, entre le savoir faire et l’expérience demandés et les situations géographiques de chacun de ces postes, une grande majorité sinon la totalité de ces offres sont inaccessibles.

Bon, il y a d’autres moyens de recevoir des offres mais ce n’est pas le sujet de cet article, je rajoute juste avant de reprendre le sujet initial, que le site du « Pôle Emploi » est surement le pire site pour trouver un emploi tant les offres proposées sont absurdes ! C’est valable pour tous les métiers ! Voila, c’est gratuit et sans exemple et j’m’en fous. 

mercredi 7 septembre 2011

Enfin !

Non, ce n'est pas la fin du blog, ce serait idiot.

Non ici je parle de la fin de mes études, oui fallait bien que cela arrive. Le 30 août dernier j'entrais officiellement pour la dernière fois dans les couloirs de l'Université. Du coup, j'avais plus une boule au ventre pour le côté symbolique de ma venue que pour son objet, la soutenance de mon master.

Croiser quelques collègues de master me rassurait mais aussi et assez paradoxalement me retrouver face au jury me rassurait également. L'ambiance était détendue, les questions intéressées et j'étais agréablement surpris de la bonne réception de mon travail. 

Pourtant 15 jours avant, à la veille de partir en vacances (méritées) c'était la bourre totale, il faut le dire, rédaction du second rapport, relecture, mise en page, relecture, nuit blanche, impression, dépression, dépôt, etc. Grosse période de stress certes mais la dernière dans le cadre universitaire.

J'étais satisfait de mon travail même si j'aurais aimé l'approfondir encore mais le manque de temps ne me l'a pas permis.

A présent, je me lance dans la recherche d'un taf (dans les archives bien sur) en attendant mon diplôme.

vendredi 22 juillet 2011

Moi...et leurs archives

A l'heure ou l'AAF propose un dépliant destiné à "la sensibilisation et à la formation des fonctionnaires aux archives" : Mes archives et moi, mon second stage touche bientôt à sa fin. Aucun rapport me direz-vous et pourtant...

En effet, je profite de cette fin de stage pour me lancer moi aussi, dans l'élaboration d'un "guide des bonnes pratiques" destinés aux services versants (une des missions annexes de mon stage).

Alors, ma responsable et moi avons réfléchi à la question en se "pistolettant" d'idées : un dépliant avec des images, un clip vidéo, un roman photo, une bande - dessinée...

Un dépliant avec des images : trop classique.
Un clip vidéo : trop contraignant, mais surement très efficace.
Un roman photo : humm...trop magazine, pire, trop midinette.
Une bande-dessinée : le dessin mouais, une bande - dessinée...

Ah mais je n'ai retenu aucune des propositions! Mais, cet article est complètement inutile et ne sert juste qu'à promouvoir grossièrement l'AAF!

FAUX!

J'ai retenu une proposition grâce au site web Toondoo, plus besoin de savoir dessiner pour créer sa bd, il suffit de savoir mettre en image, d'organiser correctement ses plans et de créer une petite histoire didactique et le tour est joué. Je me suis posé la question - que l'on s'est posé lorsque pendant notre formation, une intervenante nous a distribué les dépliants que son service produisait -, ne serait-ce pas totalement infantilisant? A priori oui, c'est ce que l'on se dit d'un air supérieur quand on pense savoir organiser ses archives "Pour qui ils nous prennent?". 

Oui mais voilà, les faits sont là, un livret de trois pages en plein texte sur "comment traiter mes archives au bureau ?" sera t-il autant lu qu'un document illustré, simple et didactique? Pas sur, ce qui est sur c'est que non,  les services versants ne savent pas trier et préparer leurs documents à l'archivage : trombones métalliques, agraphes, élastiques, etc. 

Extrait de la bande-dessinée destinée aux services versants réalisée avec Toondoo

mercredi 29 juin 2011

Et toi?

Quoi moi?..ah!...euh..non rien.

J'exagère peut-être mais à peine. Alors que quelques collègues de promo ou collègues stagiaires (quelques oui, pas tous, l'honneur est sauf) ont réussi à se dégoter un petit cdd pour septembre, parfois bien payé d'ailleurs, moi je trépigne. 

Pourtant, ce n'est pas la motivation qui manque, je suis actif : j'envoie des candidatures spontanées un peu partout, je prend contact avec des professionnels de certains secteurs pour savoir un peu plus ou je mets les pieds et je m'implique beaucoup dans mon travail en tant que stagiaire.

Je sais, je ne suis pas dupe, ça ne suffit pas, il y'a toujours le facteur chance, ou plutôt "concours de circonstances" qui joue son rôle. Bon ok, il y a peut-être eu des bruits de couloirs, quelques mots glissés subtilement en fin de réunion mais rien de véritablement concret

J'ai employé le verbe "trépigner" plus haut? ...je me mens à moi même, j'aurais du employer le verbe "jalouser"!


Toutefois, je ne perd pas espoir et je me concentre d'une part sur mon ultime stage et d'autre part, sur mon mémoire pour soutenir fièrement à la rentrée afin de montrer que oui! je suis motivé et passionné par ce métier et que oui! je sais de quoi je parle. Et toi?

mercredi 8 juin 2011

"A classer"

"A classer", ces quelques mots sur un dossier sont-ils le comble de l'archiviste?

A priori non, puisque c'est plus ou moins notre travail, du moins l'une de ses étapes. Oui mais voilà, quand le dossier en question à 10, 20, 30 ans ou plus! Que doit-on faire? 

Au nom de l'unité du fonds, du respect et de la retranscription de l'activité du producteur, ce "à classer" n'existerait pas à nos yeux. Un comble donc pour ce dossier qui pendant des années attendait, patientait, désespérait d'être enfin entre les mains d'une personne qualifiée pour s'occuper de lui.

Eh bien non.




dimanche 29 mai 2011

Politiques archivistiques et priorités différentes

6 mois, deux stages, l’un dans le public, l’autre dans le privé, l’un aux Archives municipales de D….. et l’autre aux Archives d’une fédération syndicale à Paris.

Par manque de recul, je crois que j’ai du mal encore à raconter, expliquer et comparer mes deux stages, d’autant plus que le second vient de commencer. C’est d’autant plus difficile que je suis également en plein rapport de stage/mémoire, la tête pleine de termes, de plans, d’idées, de notions et d’inquiétude aussi du style « vais-je finir à temps ? ».

Ce qui est sur, c’est que le travail n’est pas le même et l’intérêt aussi, tout cela surement dû aux moyens financiers et humains différents d’un établissement à un autre, mais pas que.


Pendant que la Mairie de D…. laisse vivre (survivre) son service d’archives sans trop s’en soucier (aux archivistes de faire avec les moyens du bord), le syndicat voit en les archives, un véritable trésor de mémoire. Par conséquent, on se trouve dans deux types de problématiques différentes qui conditionnent mon travail.

Là ou une formation syndicale moins soucieuse du gain place fait par les versements que de l’union et du sentiment de confraternité, considère les archives comme un moyen d’entretenir un sentiment commun , la municipalité de D…… considère les archives comme les archives, c’est-à-dire un « dépôt de vieux papiers » où l’on envoie ce dont on ne sait plus quoi faire. En outre, il me semble que les conceptions diffèrent selon l’éthique et les valeurs du groupe, de la société ou de l’institution dans laquelle on se trouve (en fait à mon sens, beaucoup de paramètres interfèrent dans la politique archivistique d’un établissement).

Si dans les deux cas, les Archives servent aux chercheurs, aux étudiants et aux enseignants, il est plus difficile d'en définir un autre intérêt que celui d'une mémoire au repos. Or, faire vivre une société, même au sens large du terme, c'est aussi faire ressurgir son passé.  Dans ce sens, l'historienne Florence Descamps évoque l'idée que c'est la valeur empirique des archives qui les rend décisives et déterminantes dans leur rôle sur « l’acteur du présent » (L’historien, l’archiviste et le magnétophone, de Florence Descamps, (Paris, 2001)).

Par conséquent, il en revient donc aux institutions publiques et aux groupes privés, de discerner la pertinence de leurs archives et savoir sensibiliser le grand public par des projets et actions de valorisation

samedi 28 mai 2011

Mais je cherche!

Aïe, aïe, aïe, c’est la course à l’emploi !

L’important est en fait de trouver le bon timing : « si j’envoie mes candidatures maintenant, de toute façon après ils n’auront plus le temps, ça tombe….euh…1…2…ouais bon, en septembre j’aurais surement des touches »

Encore faut-il savoir à qui écrire ! J’ai vite oublié les différents sites web d’offres d’emploi (à commencer par celui du pole emploi) car ce sont des sortes de sites hideux, tellement chaotiques que l’on à l’impression que la page entière est constituée de mots clefs et de bandeaux de pub à n’en plus finir…

Bon, Google étant quand même mon ami j’erre, je « sérendipite » sur quelques sites, quelques adresses, quelques sociétés et dès que j’y trouve un intérêt, c’est parti j’écris !

Alors écrire des lettres de motivation n’a jamais été une partie de plaisir, c’est surtout une vraie partie d’ennui au service de la répétition. Cela dit, gare à celui qui pendant la rédaction de sa lettre, tente de regarder la télévision, de discuter ou de boire son café, c’est la cata assurée : Monsieur au lieu de Madame, s’étonner de la brièveté de sa lettre à laquelle il manque un paragraphe, faire une faute, deux, trois, quatre, une goutte de café…poubelle (qui dans ces moments s'appelle souvent "p...tain!").
  
Après avoir écris quelques lettres, on n’est pas peu fier d’y associer son beau cv qu’on à imprimé (ou fait imprimer) en X fois sans se soucier de celui qui avait besoin de l’imprimante après nous. Ensuite on pli en trois le tout, alors là, chacun sa technique, au départ on mesure, après on fait au pif, et finalement, après quelques années de rodage et quelques conseils, on fait ça bien pour l’emploi de sa vie et on la glisse (notre vie) dans l’enveloppe.

Evidemment, je ne vous cache pas que les premières réponses sont négatives mais quand même encourageantes. Je ne désespère donc pas puisque c’est ce à quoi je m’attendais, après on ne sait jamais, il suffit qu’une candidature soit retenue pour que mon travail soit récompensé !


Allé, je m’y remets tiens.

jeudi 28 avril 2011

Bonbek!

Des bonbons? Ils savent quel âge j'ai chez Archiv-Box? D'accord je suis stagiaire mais je n'ai plus 6 ans. En plus il y en a 7 dans le paquet alors que l'on est 8 stagiaires.

Je les ai donc ramené chez moi.

Voilà comment j'ai réagi quand j'ai reçu mon colis de noyaux et boitiers de conservation pour bobines films 35 mm et bobines sonores 1/4 pouces.
Maintenant que j'ai commencé à utiliser ce matériel (avec les moyens du bord) c'est à dire reconditionner mes documents en débobinant des bandes dont personne ne prenait soin, pour les enrouler autour des noyaux, j'ai surtout compris qu'au lieu de m'envoyer des bonbons nounours, Archiv-Box aurait du m'envoyer des calmants pour que j'évite la crise de nerfs.

Non parce que enrouler des mètres de bande dans un état parfois douteux me fait regretter de ne pas avoir éliminé certaines pièces.

Toutefois, au bénéfice du doute, je rembobine également mon irritation en me convaincant que peut-être, de telles bandes sont numérisables et nous révèleront leurs secrets s'il y en a.

Je continue donc d'enrouler, d'enrouler, d'enrouler... 

samedi 23 avril 2011

QQOQCCP

Ou comment organiser ma future vie active? Eh oui! En passe de devenir diplômé d'un Master 2 archivistique et actuellement stagiaire, je commence sérieusement à me poser des questions sur mon avenir pro/ pro...professionnel et proche. 
Ces questions constructives se résument en gros à qui? quoi? où? quand? comment?combien? et pourquoi? Si je suis pragmatique 2 minutes :

Qui? Moi
Quoi? Archiviste
Jusqu'ici  tout va bien mais ça se complique ensuite,
Où?...pfff...pas loin.
Quand? Alors...je dirais...le plus rapidement possible?
Comment? Oula...euh, on parle de quoi? de transport? de méthode?
Combien? c'est le salaire là? ça tourne autour de 1300 € au début donc je prends oui.
Pourquoi? Huum, pour le plaisir du métier, pour gagner ma vie et mettre en route des projets perso...pleins de trucs en fait.

Bon, sincèrement c'est le flou à 70 voire 75%.

Ok c'est la crise, ok le litre d'essence coûte presque 1/2 Happy Meal (soit un "Hapal" ou un "Pyme"), ok l'archivistique est un secteur dont tout le monde se fout (ou du moins que personne ne connait) mais p...... ça me plait alors...

En attendant je vais aller chercher une lampe, je vais la frotter, voir apparaître le génie et lui dire mes trois vœux....