mardi 2 juillet 2013

Rideau

La presse écrite actuelle subie la crise, les difficultés financières de certains périodiques poussent ces derniers, soit à la restructuration totale : Le Monde, Le Figaro, Libération, soit à la cessation d’activité pure et simple : France-Soir…Cependant, si l’on croyait que les archives quant à elles, étaient tranquilles, on se fourrait le doigt dans l’œil.

Les Archives de la presse, au 51 rue des archives dans le 5ème arrondissement de Paris, ne sont plus. Après 20 ans d’existence c’est la fermeture, à mon goût prématurée, de la boutique incontournable pour tous les amoureux des vieux papiers, que ce soit journaux, revues, livres, affiches, etc.
Il y a certes les bouquinistes des bords de Seine, qui comme les peintres de Montmartre, ne font pas tous l’unanimité, mais tout cela n’équivaudra jamais à la boutique que j’aimais tant. Si je l’aimais tant, c’est aussi parce que celle qui la tenait n’est autre que ma tante alors ok, je ne suis et ne serai pas objectif du tout, carrément sentimental même.

Fini les détours nostalgiques par sa boutique et les pauses causettes devant son bureau, entourés par quelques Manufrance, Vogue et autres Elle.
Fini, les contemplations interminables des affiches d’antan, cinéma, pub, voyage, société, fini les rêveries.
Fini aussi, le dernier client flâneur, qui ne pense pas lui au 72 à choper au plus vite pour espérer diner avant 21h.
Fini cette odeur si particulière et enivrante, du vieux papier, celle qui te donne l’impression d’avoir un trésor entre les mains rien qu’en le respirant.

Non, maintenant il reste un stand au Bon marché, car finalement, les vieux vogues, c’est bobo, oui, même la presse ancienne s’embourgeoise, mais c’est comme ça. Pour les autres, il reste le site internet : Journaux-collection






Je sais que je ne suis pas le seul toutefois à signaler la fin d’une époque, Le Figaro, Le Parisien mais aussi LCI et surement d’autres nous parlent avec plus ou moins de passion et de nostalgie, cette tombée de rideau.


La réforme des droits des archives

J'y étais !

Enfin, presque, disons que j'ai assisté à quelques interventions plus intéressantes que d'autres.

Alors j'ai eu droit à un badge, à une pochette estampillée CREDESPO ( remplie de feuilles blanches pour prendre plein de notes!) que j'dois avoir rangé dans mes armoires du bureau et puis un stylo aussi (au même endroit).

C'était bien - mon côté glouton lui retiendra surtout les mini viennoiseries du matin - dans l'ensemble oui, intéressant. Certains intervenants ont brillé par leur absence, les intervenants sur les archives privées en fait, dommage. 

Je retiens sinon,

- Les graphiques de la dernière intervention sur les différents délais de communication votés depuis la création des archives selon le contenu plus ou moins délicat des documents,
- Une des intervenantes s'endormant devant l'assemblée,
- Une auditrice venue d'ailleurs, en fait, pas invitée, folle, dingue, intervenant toujours inopinément pour ne rien dire, bref, une perturbatrice.




The Chase

Parfois, un bureau d'archiviste c'est un peu Hollywood...


mercredi 29 mai 2013

Quand l'art m'invite

Bon, je vais vite car j'en ai marre.

L'autre jour (avant hier je crois), pour clore l'inauguration du bâtiment dans lequel je bosse, il fallait inaugurer l'oeuvre d'art qui pend au milieu du hall.

L'artiste est venue, les employés de l'établissement aussi, notre directeur, le président de l'université et deux autres directeurs de structures culturelles donc discours divers autour de l'art et des sciences humaines...voila.


On nous propose enfin...une sorte d'attachée de presse ou organisatrice d'événementiel un peu prout prout et pompeuse (juste parce que c'est drôle) nous invite à faire le tour de l'oeuvre en montant dans les étages. Non, ça ira, on connaît, je préférerais qu'on entame le buffet avant que je ne tombe par terre.

Oh! l'artiste coréenne arrive enfin (je ne me souviens plus de son nom et j'ai pas envie de chercher) comme un cheveux sur la soupe et surtout presque inaperçue. Un discours en anglais, je comprend le début puis je décroche très vite car je ne suis vraiment pas frais...



Ouf ! on peut manger ! j'ai tout goûté et sûrement trop, je laisse mon verre de rosé pétillant, je dis au revoir à mes collègues et me voilà parti.

L'art m'excusera, mais ce jour là, fallait pas m'inviter.

vendredi 24 mai 2013

Tic-tac…départ !

C’est ce que je retiens de ces écrits de concours d’attaché de conservation que j’ai passé l’autre jour…cette grosse pendule posée sur une chaise. Entre le Lapin blanc et sa grosse montre d’Alice au pays des merveilles, et Les montres molles de Salvador Dali, je commençais  à m’éparpiller…



Nous étions tous pendus à ces aiguilles et c’est vrai que du coup, ma montre posée à côté de moi devenait accessoire.

En ce concerne les épreuves en elles-mêmes je dirais bof…bon évidemment je n’étais pas préparé comme une bête de course, j’ai lu quelques ouvrages, me suis informé plus que d’habitude sur les pratiques archivistiques en général. Cela-dit, je me sentais léger, non pas en connaissances mais en stress, disons que j’ai dû être stressé 5% au moment d’attendre ½ h avec les autres avant que les portes ne s’ouvrent et que débute la première épreuve. En gros, je pense que je partais en milieu de grille, dans le trafic.



Les épreuves donc, ou la course en 2 arrêts, parlons-en :

Commentaire de texte : correct, d’ordre général, j’ai à la fois cherché dans mes souvenirs, expériences mais aussi fouiné dans mes connaissances universitaires jusqu’à évoquer Malraux, ça le fait toujours un peu. Pourtant, je me suis crispé lorsque j’ai relu dans les consignes, qu’aucun nom de personnes ou de collectivités ne devait apparaitre…du coup, je me suis bridé mais j’ai toutefois parlé du Mémorial de Caen et de la Maison carrée à Nîmes (tiens d’ailleurs, j’ai dû écrire carrée sans « e » dans la copie, m…rde). Bilan, je pense avoir géré, quelques écarts, quelques dépassements aussi…bref, contrôle.



1er arrêt rapide

Note de synthèse : là, on a frôlé la sortie de piste. J’étais bien reparti pourtant. Lecture succincte des 7 documents (33 pages de docs), relecture, prise de notes et surlignage, puis arrive le moment où je réfléchi vraiment à la question posée. C’est à cet instant que j’ai senti mes gommes se détériorer et j’ai perdu beaucoup de temps et de places au classement. Je l’ai pas senti ce sujet, contrôle de l’état sur les archives des collectivités territoriales…j’ai failli me planter dans le sable.



2ème arrêt pour changer les gommes

Composition : mieux, sujet plus vaste mais à la fois plus libre, enfin c’est ce que je crois donc j’ai voulu terminer proprement en prenant le temps de bien faire. On dira que la forme a été soignée, le fond, j’ai quelques doutes car j’ai surement par endroit été hors-sujet mais ça, ce sont les correcteurs qui me le diront. J’ai terminé un peu plus tôt, tranquille et presque serein. Au final, je pense avoir géré ma course en espérant avoir marqué quelques points, je suis optimiste.



No entry

Les boîtes vides, je les utilise !


LES ARCHIVES C'EST TABOU !!!!...
(ah oui mais du coup, ça sonne moins bien)

mercredi 15 mai 2013

Y parait qu’y a un colloque…


Depuis quelques mois, ça s’active dans les bureaux, aux réunions de labo, en pause aussi, faut toujours qu’on en parle…un peu, beaucoup, passionnément…à la folie ! Oui heum… faut pas s’enflammer non plus. On en parle surtout parce que c’est une organisation importante, qui a un coût, etc. Enfin je ne suis que spectateur de ce branle-bas de combat, je m’informe parce que j’bosse ici donc forcément, la préparation d’un colloque international ça se remarque.

À commencer par l’affiche, créée chez nous, imprimée par le service numérisation, je la trouve sympa (je me réjouis toujours de pas grand-chose, encore plus quand c’est du sucré surtout). Ce que l'on ne voit pas, c'est que de près (vu qu'on est de loin...c.q.f.d), ce sont tout un tas de petites mosaïques qui forment la photo...bon. 

 
Sinon, pour ce qui est de ma participation perso, zéro. Je fais partie des rares employés qui n’a pas été convié à faire le service, accueillir, tenir une permanence…mais vu l’ampleur de l’événement - 3 jours d’interventions - je pense que je vais finir par être sollicité, même bien planqué au fond de mon bureau. Oui parce qu’en fait, ce sont nous les employés, que se chargeons de l’accueil de tout ce beau monde : communicants, auditeurs, chercheurs, étudiants…de toute façon, je ne suis pas polyglotte, au pire, je me contenterais de sourire tout en louchant sur les viennoiseries qui jonchent les tables du buffet.

Pas encore trop de monde, trop tôt pour les cerveaux (elle est perdue je crois)


…hein…quoi ?...ah oui ! J’oublie d’évoquer le thème de ce IIe colloque (congrès, conférence…je ne sais plus vraiment) international. En fait, il concerne les « grèves et conflits sociaux » et vise à ouvrir de nouvelles pistes pour penser la conflictualité dans une perspective pluridisciplinaire et mondiale.


Ou 

DEMAAANNDEZZZ L’PROGRAAAAMME !  

mardi 7 mai 2013

Bureau ou garde manger

Le travail d'archiviste est stressant, l'ambiance au bureau est oppressante, les nouvelles demandes sont exigeantes, l'informatique est capricieux...aaaarhhgg !


...mouais bon je me cherche de fausses excuses pour dissimuler ma gourmandise mal placée.

mardi 30 avril 2013

C’est l’histoire d’un mec…

L’histoire d’un mec qui s’appelait Pandor, enfin ce n’est pas un mec c’est un portail numérique mais pour introduire mon article ça le faisait mieux bon…

Ça me démange, je me creuse la tête car je suis sûr qu’il y a des jeux de mots avec Pandor, quand je dis jeux de mots, je sous-entends jeux de mots drôles…Pan d’or, Pende Or, Pan dort, Panda en or…en fait, non, y’a rien de drôle.

Sinon concrètement, notre équipe, c’est-à-dire, le Service de documentation et d’archives scientifiques ou SDAS (archivistes et documentalistes), Service numérisation et base de données ou SNBD ou la num’ (techniciens numérisation), le développeur informatique et d’autres (pôle communication pour le logo, etc.) participons à la mise en place, au développement et à l’enrichissement de Pandor.


On bosse dur, tous même, on a d’ailleurs suivit une formation Pleade (outil de publication, de consultation et de recherche de documents et d'archives numériques) pour améliorer nos connaissances en matière de publication d’instrument de recherche sur le web via un portail spécifique. L’objectif c’est de proposer un outil efficace et usuel aux chercheurs, lecteurs, étudiants…intéressés de près ou de loin par les différentes archives que nous mettons ou mettrons en ligne.

A l’heure actuelle, on est pas mal, à coup d’harmonisation, de réunions, de vérifications, de corrections, on va bientôt réussir à proposer quelque chose de bien. Un mec bien quoi.